Rachel Chinouriri : victime de la pression financière, sa tournée tombe à l'eau
T'as vu l'heure ? - Un podcast de Radio Nova

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J-8 avant le lancement de la grande tournée américaine de la chanteuse Remi Wolf, qui démarre chez elle en Californie. Plus de 4 500 personnes l'attendront dans le stade de Santa Barbara. Remi Wolf - Toro (Live from Jimmy Kimmel Live! / 2024) Rémi Wolf avec en première partie Rachel Chinouriri. Enfin, non... C’était le scénario idéal pour Rachel, mais l’artiste a dû tout annuler, car sa tournée lui a fait perdre trop d’argent, et les États-Unis en rajoute en lui mettant des bâtons dans les roues. Chinouriri est une artiste britannique qui a explosé sur TikTok, sur Nova on l'entend souvent avec le titre "It Is What It Is", et se produisait il y a quelques jours à Rock en Seine. Rachel Chinouriri - It Is What It Is (Official Visualiser) Avec un premier album sorti cette année, une tournée était donc prévue... Mais elle annonce sur ses réseaux : "La pression financière de la tournée est devenue trop importante". Ce n’est pas la seule, plusieurs artistes l’ont déjà dénoncé, comme la bassiste du groupe rock le plus tendance du moment, The Last Dinner Party. La cause du problème ? Le prix des visas des artistes a bondi. Avant, le visa d'un artiste non-étasunien coûtait environ 460 dollars. Depuis avril dernier, la facture oscille entre 1 615 et 1655 dollars, plus du double. Pour les groupes, c’est à multiplier, évidemment, par le nombre de membres. La facture est salée, et d’autant plus salée lorsqu'il est souvent nécessaire de payer un supplément afin que le dossier soit traité plus rapidement, l’administratif ayant pris beaucoup de retard pendant la pandémie mondiale. Une hausse des prix qui, selon les artistes, rend presque impossible de gagner de l’argent avec une tournée. C’est exactement ce qui arrive à Rachel Chinouriri, pire, elle a perdu trop d’argent, entre ses économies et les gains de ses shows. Elle doit donc refuser une occasion en or de faire accélérer sa carrière déjà florissante. "C’est la dure réalité de l’industrie musicale", conclut-elle, un poil amère. On aurait aimé voir Rachel et Rémi ensemble, mais, plus globalement, on s’inquiète pour les artistes émergent·es et la culture musicale aux États-unis. Les artistes s’épuiseront à faire un maximum de tournée pendant la durée légale du visa, ou alors, ils se feront plus rares sur le continent. Après le Brexit qui avait compliqué les concerts au Royaume-Uni, et les tournées européennes des artistes anglais, voilà un nouveau coup porté à l’industrie de la musique live. Le mot de la fin : vive la République, et vive la France… Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.