Kim Jong Un vs. la K-Pop

T'as vu l'heure ? - Un podcast de Radio Nova

Kim Jong Un qualifie la K-Pop de « cancer vicieux » dans sa guerre culturelle et impose des sanctions sévères. Depuis décembre 2021, regarder ou posséder des divertissements sud-coréens en Corée du Nord peut valoir de cinq à quinze ans de camp de travail. Kim craint que la culture sud-coréenne, comme les films, K-dramas et K-pop, ne pousse les Nord-Coréens à voir le Sud comme une alternative souhaitable. Pour contrer cette influence croissante, Kim Jong Un et les médias d'État attaquent inlassablement les influences « antisocialistes », essayant de réaffirmer un contrôle idéologique strict. Les jeunes Nord-Coréens, plus réceptifs aux influences extérieures, posent un défi à la dynamique de contrôle de Kim. Historiquement, la propagande nord-coréenne dépeignait le Sud comme un enfer, mais les K-dramas clandestinement partagés ont montré une autre réalité. La Corée du Nord a donc adopté une loi, imposant de lourdes peines pour ceux qui possèdent ou regardent des contenus sud-coréens, jusqu'à la peine de mort pour ceux qui distribuent ce contenu. Kim Jong Un pousse également à réprimer les tendances « capitalistes » et fait surveiller étroitement le langage et le comportement, tentant de maintenir un contrôle strict sur la population. L'impact de la K-Pop et des divertissements sud-coréens sont un réel danger que Kim Jong Un a du mal à contenir. Comme quoi la culture peut encore faire trembler les dictateurs. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.