Des athlètes olympiques portés disparus

T'as vu l'heure ? - Un podcast de Radio Nova

Six, c'est le nombre d'athlètes de la République Démocratique du Congo qui ont défilé à Paris le 26 juillet, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. Trois, c'est le nombre d'athlètes de la République Démocratique du Congo qui ont défilé à Paris le 11 août, lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques. C'est vieux comme le monde - du moins comme les JO - à chaque édition, des athlètes en profitent pour déserter, fuir leur pays, fuir la guerre, la misère, le totalitarisme, en quête d'une vie meilleure. Le bilan de la République Démocratique du Congo est donc terrible puisqu'en plus de n'avoir remporté aucune médaille, le pays a perdu 3 athlètes. Cuba est également concernée, la judokate Daylé Ojeda, membre de l’équipe technique, a quitté Paris avant le début des Jeux et demeure introuvable depuis... Il est trop tôt pour dresser le même bilan des Jeux paralympiques, mais nul doute qu'il manquera du monde cette semaine au moment de remonter dans le bus. C'est un classique, des JO sans désertions ne seraient pas des JO dignes de ce nom. Certaines éditions ont plus marqué l'histoire que d'autres, comme en 1972 lorsque 120 athlètes du bloc de l'Est avaient profité de leur présence à l'ouest pour fuir les Jeux de Munich. On peut citer aussi les Jeux de 1956 à Melbourne en Australie durant lesquels 45 athlètes hongrois avaient demandé l'asile politique en pleine insurrection de Budapest. Plus proche de nous, en 2012, aux Jeux Olympiques de Londres, 7 athlètes camerounais ne sont jamais rentrés chez eux. Les Jeux Olympiques n'est pas le seul événement sportif concerné par le phénomène. Lors de la Coupe du Monde de Football au Brésil en 2014, près de 200 ressortissants ghanéens avaient demandé l'asile politique. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.