De médaillée olympique à tueuse à gage : Kim Ye-ji va jouer dans la série CRUSH

T'as vu l'heure ? - Un podcast de Radio Nova - Les vendredis

Vous avez peut-être l’image en tête... Main gauche dans la poche ; main droite sur le pistolet, la Sud-Coréenne de 32 ans porte une casquette blanche posée à l’envers sur son carré court, une poker face nonchalante digne d’une mafiosa dans un bon film d’action, et des lunettes de tir futuristes à la monture en acier, avec, devant l’œil droit, un cercle noir doté d’un iris mécanique capable de limiter le flou et de se focaliser sur la cible, et, devant l’œil gauche, un petit carton orné du logo des Jeux de paris 2024, faisant office de cache-oeil. À la ceinture de cette athlète qu’on pourrait croire tout droit sortie d’un film de science-fiction : un petit éléphant en peluche, appartenant à sa fille de cinq ans. Son nom est Kim Ye-ji, une tireuse olympique, médaillée d’argent au tir au pistolet 10 mètres qui a fait sensations sur les réseaux pendant les jeux de paris. Elle s'est attiré les louanges des internautes s’attelant à des montages et ressortant les images de sa performance lors d’une épreuve de Coupe du monde à Bakou. Les médias n’ont pas non plus été avares d’exclamations, le magazine Glamour s’est demandé si Kim Ye-ji ne serait pas « la plus grande dure à cuire des Jeux olympiques de Paris », et GQ l’a décrite comme tout droit « sortie d’une fan-fiction cyberpunk ». Et pour cause : Kim Ye-ji est extrêmement badass ! Tellement badass, qu’elle a décroché son premier rôle d’actrice : elle incarnera une tueuse à gages dans une série baptisé CRUSH. On a déjà les premières images de Crush, publiées par le studio AsiaLab. Selon l'agence, il s'agit d'un spin off du film Asia, qui « explore les histoires de personnes confrontées à la haine raciale et à la discrimination ». Le film sera réalisé par Lee Jung-sub, PDG d'une société de divertissement basée à Séoul. Il mettra en scène un casting d'acteurs américains et asiatiques. En attendant le tournage, Kim Ye-ji a déjà posé pour plusieurs magazines de mode coréens, quelques semaines après sa médaille. Elle était en Louis Vuitton pour le magazine de mode W Korea, plus récemment dans les pages de Vogue Korea ou du magazine ELLE. Un autre tireur avait beaucoup fait parler, le Turc Yusuf Dikec aux allures de papa décontracté. Il avait carrément lancé une mode chez les athlètes des JO et les footballeurs, qui imitaient ce qui est devenu “la posture Yusuf Dikec”, décontractée. Il intéresserait également les producteurs, et se serait vu proposer des rôles pour le cinéma et la publicité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.