Comment lutter contre le sur-tourisme cet été ?
T'as vu l'heure ? - Un podcast de Radio Nova

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Comment les spots les plus populaires de la planète luttent-ils contre le surtourisme alors que des millions de touristes s’apprêtent à déferler cet été ? Le Courrier International a compilé pour nous quelques solutions employées par ces différents pays sur une carte du monde très instructive. Parmi elles, on y retrouve d’abord des classiques, comme les villes dans lesquelles les pays ont instauré des taxes. Venise par exemple, où il faut payer pour se rendre dans le centre-ville depuis quelques semaines. Même chose en Équateur pour visiter les îles Galapagos. Lisbonne taxe désormais les passagers des paquebots 2 euros, quant aux prix d’entrée des parcs nationaux du Kenya, ils ont été multipliés par 3. Il y a aussi ceux qui n’augmentent pas leur prix, mais qui limitent l’accès à leur site. Aussi, dans le Vermont aux États-Unis, la petite route bucolique de Cloudland a été fermée aux visiteurs. Une solution pour le moins radicale, mais pas plus qu’en Espagne, où, à la demande des autorités, la ligne de bus 116 de Barcelone a disparu de Google Maps afin de réduire la fréquentation du parc Güell. À Dubrovnik en Croatie, il est interdit de faire rouler sa valise dans les rues pavées. Le Pérou, quant à lui, a instauré des créneaux horaires au Machu Picchu tandis que la visite de la citadelle est limitée à quatre heures. À Hallstatt en Autriche, des clôtures ont été érigées pour boucher la vue magnifique sur un lac afin de dissuader des selfies, de même qu’à certains endroits du Japon avec vue sur le mont Fuji. En Grèce, une nouvelle loi impose qu’aucun transat ne soit installé sur au moins 70 % des plages, et pour finir, mention spéciale à Santorin, toujours en Grèce, l’un des lieux les plus Instagramés au monde et donc l’un des plus visités. L’île des Cyclades limite son accès aux touristes depuis 5 ans et n’en accepte plus que 8 000 par jour. Mais surtout, les touristes pesant plus de 100 kilos n’ont désormais plus le droit de monter sur des ânes. Autant de solutions pour soulager les habitants de la venue de touristes toujours plus féroces. Photo : Plage de La Baule le 1ᵉʳ août 2004, Frank PERRY, AFP Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.