À la Une: l’étau se resserre autour de Donald Trump aux États-Unis
Revue de presse des hebdomadaires français - Un podcast de RFI - Les dimanches
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Jamais deux sans trois… et jamais trois sans quatre ! L’ex-président américain est inculpé en Géorgie d’avoir essayé de faire basculer la présidentielle de 2020 dans cet État charnière. Les inculpations se suivent mais ne se ressemblent pas pour autant… et « on aurait tort, raconte Libération, de banaliser cette affaire en l’assimilant à ce qui relèverait pour Trump désormais d’une forme de train-train ».Deux différences majeures dans cette mise en accusation à Atlanta : d’abord, rappelle Le Monde, les charges retenues « comportent une peine minimale de 5 ans, à la différence des autres procès où M. Trump est convoqué ». Et surtout, poursuit le quotidien, « le dossier n’est pas fédéral mais étatique : si Donald Trump était condamné à Atlanta, il n’aurait pas le loisir de se gracier lui-même s’il était réélu président ». Ce dossier est donc différent des précédents… mais il pourrait aussi, selon Libé, devenir « le pire cauchemar » de l’ex-président. Avec une nuance, mise en avant par les deux journaux : le délai de six mois avancé par la justice pour organiser un procès est, au vu de l’ampleur de l’affaire, pour le moins « ambitieux ».Il y a deux ans pile en Afghanistan, la prise de pouvoir des TalibansÀ cette occasion, La Croix se propose de faire le bilan. Et il est sans appel : les mois passent et « la mainmise des Talibans s’accentue ». Les droits des femmes ont été réduits à peau de chagrin et, conséquence de la lutte contre l’opium, la pauvreté va grandissant : plus d’un tiers de la population doit « se contenter d’un repas par jour » et « trois millions de personnes sont en situation d’urgence ».Conséquence, évoquée quelques pages plus loin par La Croix toujours : les pillages et fouilles illicites continuent, car « ils ont toujours été conçus comme des ressources de substitution en cas de pénurie alimentaire ». Et le régime taliban a beau jeu de montrer « de bonnes dispositions » pour préserver « le musée à ciel ouvert qui s’étend sur le territoire afghan », cette « bonne volonté a des limites » et les joyaux afghans sont toujours menacés par le trafic.Les journaux français à l’heure des vacances d’étéPlusieurs sujets en ordre dispersé, mais un point commun tout de même : les vacances d’été ! À la rentrée, à la machine à café, chacun y va de ses anecdotes, de ses récits enchanteurs… Sauf que cette année, les vacances ont pris l’eau. Mais en dépit de cet été pluvieux, raconte Libération, et même si « une météo pourrie peut planter une saison touristique », « ce n’est pas ce qui s’est produit cette année ». À l’heure des records de chaleur – les températures marines ont encore atteint des sommets ces dernières semaines – la pluie est presque un luxe, en tout cas pour les professionnels : « Beaucoup disent qu’ils avaient peur d’avoir trop chaud avec 40 degrés, d’être évacués à cause des incendies », confie ainsi un directeur de camping.Le camping justement a la cote, nous apprend Libé toujours, moins cher que les hôtels de luxe et autres clubs de vacances. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il inflationne, il faut « partir, quoi qu’il en coûte ». Il n’empêche, la hausse des prix fait baisser le pouvoir d’achat, l’objectif est donc « de prendre son pied sans dépenser ». Pas question de jeter l’argent par les fenêtres du bungalow, « les vacanciers s’en tiennent au principal : se déplacer, manger et dormir ». Quoi qu’il arrive, conclut le quotidien, « les Français ne plaisantent pas avec les vacances ».Une période estivale parfois douloureuseEt c’est peut-être le cas pour Le Parisien, qui consacre une double page aux ruptures amoureuses. « Et si finalement l’été n’était ni la saison de la fête, ni celle des amours, mais plutôt celle des remises en question conjugales et des séparations ? », s’interroge le quotidien.D’après une étude américaine citée et les experts interrogés, la belle saison serait, avec le mois de janvier, la période la plus propice. Et pour cause, à cette période, « on fait une sorte de bilan ». Les vacances peuvent aussi être « la dernière opportunité qu’on se laisse pour voir si un sursaut peut survenir ou si la séparation est inéluctable ». Mais tout de même, Le Parisien choisit de voir le couple à moitié plein : même si vous ne faites pas partie des bagages de votre (ex) partenaire, la saison « est propice à faire autre chose qu’être recroquevillé dans son chagrin ». Et si vous avez perdu vos lunettes roses, restent toujours les lunettes de soleil !