Idée reçue n°2 : après un féminicide, les enfants recueillis vont s’en sortir.
Rester Vivante(s). Le podcast pour combattre les idées reçues sur les violences dans le couple - Un podcast de JULIE MAMOU-MANI
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Idée reçue n°2 : après un féminicide, les enfants recueillis vont s’en sortir.Durant l'enquête pour écrire 125 et des milliers, Sarah Barukh a rencontré de nombreux enfants de victimes dont Fanny, Milena et Lukas, Antoine, Chloé, Anne-Sophie, Erowan, Esteban, Aïssa, Lauranne, Arthur et tous les autres mineurs remis à des proches comme des "paquets de linge sale", comme le dira Sandrine Bouchait, présidente de l'UNFF, qui a "récupéré" sa nièce dans ses vêtements du jour du crime, sans cartable, sans jouets, dévastée par le traumatisme d’avoir vu sa maman brûler.Dans un féminicide, il n'y a pas que la mort d’une maman, il y a aussi la mort de l’enfance.Comment choyer des souvenirs quand ils ont été à jamais entachés? La société ballotte ces enfants meurtris sans solutions aux innombrables problèmes qu’un féminicide suscite, du psychologique à l’administratif avec ses vides ubuesques. Alors des victimes, on peut dire qu'ils en sont. On va tenter de répondre à cette question et à d'autres avec nos invitées Sandrine Bouchait, la sœur de Ghylaine, tuée par son mari le 22 septembre 2017 et la fondatrice de l'Union nationale des familles de féminicides (UNFF). et Murielle Salmona, psychiatre et fondatrice de l'association Mémoire traumatique et victimologie, qui a une mission de formation pour la prise en charge des victimes de violences sexuelles, conjugales, faites aux enfants, et liées au terrorisme.Si vous doutez de ce que vous vivez, faites le test "suis-je victime de violences" sur www.125etapres.org Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.