Enrico Macias, la musique, une passerelle pour transcender les épreuves

RESSOURCES - Un podcast de Noémie Sylberg - Les jeudis

Sans même avoir besoin de l’entendre chanter, on le reconnaît à sa voix joyeuse et à son accent pied noir.Enrico Macias est tombé dans la musique grâce à celui qui deviendra son beau-père–Raymond Leyris et dans l’orchestre duquel son père était violoniste.C’est en quittant l’Algérie qu’il compose son premier titre qui le rend célèbre et que tout le monde connaît, « J’ai quitté mon pays ».A presque 85 ans, Enrico Macias est un mythe de la variété française : 60 ans de carrière, près de 500 chansons à son actif, plus de 50 millions d’albums vendus, il chante dans toutes les langues, avec les plus grands, il se produit au Carneggie Hall et jusqu’au japon ou Dubai, et la scène de l’Olympia n’a plus de secret pour lui, même lorsqu’il est aphone.Ce gout de la musique est semble-t-il génétique puisqu’il le transmet à ses deux enfants, Jocya et Jean-Claude avec lequel il travaille, et à ses 5 petits enfants tombés aussi dans la marmite, sa petite fille Julia fait d’ailleurs partie de ses choristes.Mais il est aussi l’auteur d’un livre sur l’Algérie, acteur, au théâtre, au cinéma - on se souvient notamment de son rôle dans la Vérité si je mens - et récemment dans la série Family Business sur Netflix où il goûte à son premier joint !Si j’interviewe Enrico Macias, c’est parce que sa musique est une véritable Ressource, et qu’il n’a cessé de chanter la paix, la vie et l’amour, malgré un parcours parsemé de drames.Plus qu’une ressource, « Paris tu m’as pris dans tes bras » est ma madeleine de Proust, la chanson que ma mère nous chantait enfants pour nous endormir et qu’à mon tour je susurre à l’oreille des miens avec – toujours - des trémolos dans la voix.