Comment j'agis quand je ne m'aime pas

Perspective(s) - Un podcast de Anthony Morvan

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Il y a quelques semaines, j’ai passé par une phase très down. Genre grosse apathie, j’avais plus goût à rien.  Bon appelons ça une dépression pour ne pas tourner autour du pot. Programme de musculation très intensif pendant quelques semaines puis plus rien. Le vide. Plus envie de lire, de faire du sport, de bosser… j'avais juste assez d'énergie pour regarder Game Of Throne. Je ressens un mal-être dans le ventre, un inconfort. Malgré l'envie de rien, j'avais une partie en moi qui me suppliait de faire quelque chose juste pour ne pas avoir à rester tout seul avec moi-même… je ne voulais pas me regarder en face. Je voulais être occupé pour ne pas me rendre compte que je ne m'aimais pas.  Cela m'a permis de réaliser que je passais mon temps à FAIRE pour me donner de l’amour (si je produis et que je contribue, alors je mérite d’être heureux, non?). Et si juste être humain en vie ça suffisait? Blaise Pascal a dit “Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre." Dans le livre “Radical Acceptance” Tara Brach écrit “Ceux qui ne sentent pas être assez biens sont souvent attirés par des visions idéalisées de la vie qui offrent la possibilité de purification et de transcendence d’une nature défectueuse”. Je me suis beaucoup reconnu dans cette phrase. Cela créer une recherche perpétuelle de l’action qui nous changera pour le mieux. Si je m’aimais vraiment… qu’est-ce que je choisirais de faire. Cette question fait très mal, car la réponse pour moi fut... pas tout à fait ce que je suis en train de faire. J'avais beau lire partout que l'on est parfait et que  l'on doit s’aimer... et pourtant je me sentais en moi dans ma vie comme à une fête dans laquelle je n'avais pas été invité. J’avais toujours l’impression d’être en compétition avec les autres et surtout le moi-même du présent pour être le plus intelligent, le plus beau, le plus puissant….  Mère Teresa disait “La pire des maladies aujourd’hui n’est pas la lèpre ni la tuberculose, mais le sentiment de non-appartenance” D’ailleurs cela se traduit aussi dans les textes anciens. Le concept du pêché original dans la bible nous dit en gros : A cause de notre nature foireuse on ne mérite pas d’être heureux, d’être aimé par les autres et d’être en paix dans notre vie. On doit être penitent ici pour se racheter une conscience dans une autre vie. Merci et Bon chance. Et puis il y a aussi les traumas que les parents passent à leurs enfants. Tes parents avaient leurs défauts et ils voulaient te voir réussir selon leur valeurs, alors ils t’ont passé certains critères avec lesquels inconsciemment tu te juges tant que tu ne mets pas de la conscience dessus. Dans ce podcast je développe ma perspective de "l'éveil spirituel". Et ça n'a pas grand chose à voir l'inconscient collectif ou l'archétype que l'on connait. A savoir cet homme ermite et hirsute dans une cave.   https://www.instagram.com/anthony_morvan/