Les langues imaginaires (4/5). La plus terrifiante : la novlangue de George Orwell
Les mots des autres - Un podcast de Courrier international
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Si le retour aux classiques compte parmi vos rituels de fin d’année, mais que l’idée de regarder un énième film de Noël vous donne des sueurs froides, Les Mots des Autres vous proposent une virée linguistique… au pays de l’imaginaire. Aujourd’hui, petit détour en dystopie avec une machine à broyer les mots et les esprits : la novlangue.La novlangue, tous les lecteurs de 1984 la connaissent, c’est l’instrument du pouvoir totalitaire qu’imagine George Orwell dans son roman le plus connu. Ce qui est moins connu en revanche - et moins lu -, c’est l’appendice intitulé Les principes de la novlangue que l’auteur a joint à la fin du récit.Dans ce texte, Orwell explique les mécanismes syntaxiques et lexicaux d’une langue monstrueuse dont le but n’est pas d’enrichir mais d’appauvrir le vocabulaire afin de limiter la capacité des gens à penser.Expression d’une volonté affichée de rationaliser la communication, la novlangue se veut l’ultime simplification du langage. Une sorte de “choc de simplification” qui n’est pas sans rappeler ce que l’on appelle aujourd’hui les “éléments de langage”.Langue de fiction, la novlangue semble parfois bien réelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.