L'œil de Nica : un témoignage précieux de la vie du jazz dans les années 60

Les Matins Jazz - Un podcast de Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

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La baronne Pannonica de Kœnigswarter, férue de jazz et de ses musiciens, avec qui elle adorait traîner tard dans la nuit pour des jams interminables séjournait dans des hôtels mais les fêtes gênaient les occupants de l’hôtel… Alors, sur les conseils de son ami Monk, elle a acheté une maison de style Bauhaus en face de l’île de Manhattan où elle a hébergé tous ses “cats”. C’est là, dasn la Cats' House, qu’elle a pu emmagasiner des souvenirs, des moments de vie, de fête, de musique mais pas seulement, grâce à son goût pour ce qui était à l’époque (dans le New York des années 60) les nouvelles technologies et, en l’occurrence, le polaroïd. Des polas de Nica, il y en a des centaines, un trésor à la fois artistique et documentaire, que sa petite-fille Nadine de Kœnigswarter a découvert dans une malle. De ce trésor, elle a tiré L’œil de Nica, qui sort aujourd’hui, et cet ouvrage qui est republié aujourd’hui aussi, Les musiciens de jazz et leurs trois vœux, dont Pannonica elle-même avait imaginé la maquette sur ses carnets Hermès, avec bouts de scotch et notes tapées à la machine. On en parle ce matin, à l'occasion de cette double actualité (aux éditions Buchet-Chastel) et de l'exposition qui débutera la semaine prochaine à la Galerie Delpire & Co. Le jeudi, c'est le jour des livres et de la lecture, dans les Matins Jazz. Aujourd'hui, Fabien Simode, le directeur des Médiathèques de Maisons-Alfort, nous parle du succès de la "littérature de résilience" et de la résidence au Louvre de l'académicien Antoine Compagnon. Enfin, on partage avec vous notre impatience de découvrir l'expo qui débute aujourd'hui à la Fondation Pathé autour de "Fellini : Maestro!".