La chanteuse Peggy Lee, "housewife" pas du tout "desperate"

Les Matins Jazz - Un podcast de Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

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​"​Je n’ai jamais voulu devenir une star​. Je suis sûre que personne ne me croit mais c’est pourtant la vérité. J’ai eu beaucoup de demandes​ et​ d’opportunités mais j’avais déjà démissionné, nous étions fatigués​ avec mon mari​. Alors je nettoyais le sol, je faisais la lessive et la cuisine. Le téléphone sonnait, on me proposait des ​choses mais j’étais vraiment dans un bon état d’esprit​. Je répondais ​: Non, merci bea​ucoup. Je suis très heureuse d’être femme au foyer.​"​​ Sans la conviction de son ami Johnny Mercer, ​​fondateur en 1942 du label Capitol Records, la chanteuse Peggy Lee ne serait pas revenue au monde de la musique.​​ En 1946, elle était désignée "meilleure chanteuse de jazz". On se souvient d'elle aujourd'hui dans les Matins Jazz, vingt ans après sa disparition. ​ ​On parle aussi photo, bien sûr, comme tous les vendredis, à l'occasion de ​​l'expo "Jazz : the sound of New York"​​ du photographe Philippe Lévy-Stab, mais aussi avec Leonor Matet, de Polka Magazine. ​ ​Enfin, on se plonge avec délice dans les Nuits de la Lecture qui nous proposent, entre autres, ce week-end de mettre nos déclarations d'amour en musique à Albi avec le trompettiste Nicolas Gardel.​