Katherine Johnson, disparition d'une figure de l'ombre
Les Matins Jazz - Un podcast de Laure Albernhe et Mathieu Beaudou
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« C’était une héroïne de l’Amérique, une pionnière dont l’héritage ne sera jamais oublié », a déclaré le patron de l’Agence spatiale américaine. La mathématicienne africaine-américaine Katherine Johnson avait rejoint la future NASA en 1953, dans un pays encore ségrégué. En 2015, le président Barack Obama lui décerne la Médaille présidentielle de la Liberté, l’une des plus hautes distinctions civiles des Etats-Unis. Katherine Johnson, dont on a appris hier la disparition à 101 ans, a permis « d’éliminer les barrières raciales et liées au sexe », a de son côté salué la NAACP, la plus grande organisation de défense des Noirs aux Etats-Unis. Dans les Matins Jazz de ce mardi, on écoute la plus américaine des romancières françaises, Sophie Simon, dont le nouveau roman "Deux cœurs légers" (Ed. Anne Carrière) nous balade en musique entre Californie et Nebraska, sur les pas d'une paire d'amis mixte. Et enfin, on s'intéresse au cheveu de type africain, plus que jamais au cœur de la revendication d'une identité féminine africaine-américaine.