Comment est né le be-bop, par le batteur Max Roach

Les Matins Jazz - Un podcast de Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

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Musicien formé au conservatoire dont il est sorti avec un diplôme de percussion classique, le batteur Max Roach — né le 10 janvier 1924, il y a100 ans aujourd'hui — s'est fait repérer à 17 ans seulement par Dizzy Gillespie, alors en train d’inventer un genre : le be bop. Au même moment, Duke Ellington qui l'avait employé en remplaçant, voyait déjà en lui une carrure de leader. Ledaer, Maw Roach l'est vite devenu avec le quintet qu'il a formé avec le trompettiste Clifford Brown. Aujourd'hui, dans les matins, c'est Max Roach lui-même qui nous raconte l'éclosion du be-bop : "em>C’était une période où la virtuosité instrumentale était en vogue dans le jazz. C’était ce qui prévalait. Parce que pendant la guerre, il y avait tout un tas de taxes sur les grands orchestres, c’était très complexe. Par exemple il y avait une taxe si un orchestre avait un chanteur, des danseurs ou un comédien…  Ces taxes étaient vraiment très pénibles. Donc les gens qui avaient du boulot, c’était les instrumentistes virtuoses. Tout le monde rentrait à la maison pour pratiquer, pratiquer, pratiquer… Et c’est ce qui a marqué le début du be bop avec des gens comme Charlie Parker, Dizzy Gillespie. Pour entendre ces virtuoses, tout le monde s’asseyait et écoutait la musique plutôt que de danser. C’est comme ça que le be bop a commencé." Dans ces Matins Jazz, on poursuit notre épisode de la semaine autour du festival French Quarter qui se déroule à NYC ce week-end. Aujourd'hui, c'est la violoniste et chanteuse Aurore Voilqué qui nous donne sa vision de New York. Enfin, on parle photo comme chaque mercredi avec Dimitri Beck, de Polka Magazine. La sélection Polka de la semaine est une photo prise à Gaza d'un journaliste palestinien à l'enterrement de son fils, lui aussi journaliste.