Inno JP : « Dans ma tête, c’est une brocante »
Les Gens Qui Doutent - Un podcast de Fanny Ruwet - Les lundis
Inno JP est un des premiers humoristes que j’ai rencontrés en me lançant dans ce milieu. Et c’est aujourd’hui une des personnes les plus drôles, complexes et surprenantes que je connaisse. Ça fait 12 ans qu’il fait de l’humour. Et ça fait 10 ans que tout le monde dit "L’an prochain il perce", sauf qu'il a cette double particularité d’être à la fois flemmard et désorganisé MAIS aussi très doué et perfectionniste. Donc ça donne un mélange assez fou.Il y a quelques années, il est parti étudier à l’Ecole Nationale de l’Humour de Montréal, où il a eu un énorme déclic, il s’est mis un gros pied au cul et a fini par accoucher d’un premier spectacle, qu’il joue beaucoup à Paris et Bruxelles. Ça fait longtemps que j’avais envie qu’on fasse un épisode ensemble, et c’était vraiment une bonne idée parce qu’au final, je pense que c’est un de mes préférés. On a parlé :de son enfance totalement hors du commun puisqu’il est né au Rwanda, il a été adopté par deux femmes en Belgique dans les années 80. A 20 ans, il est parti à la recherche de sa mère biologique et a réalisé qu’elle était... en Belgique aussi.de son journal des ratés, dans lequel il écrit chaque jourdu fait que lui et moi, on est tout le temps en retard parce qu’on déteste être en avance parce que ça nous fait perdre notre temps d’attendre ceux qui sont en retard (on est des merdes)de son emménagement de 4 mois à Paris pour se mettre dans de bonnes conditions pour bosser son spectacle de l’impression qu’il a de ne pas être fait pour les réseaux sociauxde quand il a arrêté de boire et a tenté de devenir une meilleure personnede quand il était petit et qu’il trouvait que s’entrainer à quelque chose et travailler fort c’était tricher parce qu’évidemment à la fin tu deviens bonde quand les personnes qu’on aime décèdent et qu’on a peur qu’il n’y ait plus aucune trace de leur existencede certaines histoires qu’on aimerait raconter via d’autres formes que l’humourde sa terminale, qu’il a fait en 3 ans, c’était une trilogiedu fait que le stand up (et surement l’art de manière générale), c’est beaucoup de moment désagréables pour au final peu de moments galvanisantsd’auto-sabotage (tmtc)et de soufflés aux anchoisA propos d'Inno JPSes dates de spectacleFacebook | Instagram A propos de ce podcastMe suivre sur Twitter, Facebook ou InstagramÉcouter / s'abonner : http://smarturl.it/LesGensQuiDoutent Soutenir : https://supporter.acast.com/lesgensquidoutentPhoto : J. Faure Pour soutenir le podcast via PatreonSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesgensquidoutent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.