Les joies de l’enseignement en éducation prioritaire - Myriam Meyer - #224

Vous le savez, transmettre de l’espoir et de l’optimisme autour de l’école, de sa communauté éducative, et des enfants et jeunes qui la vivent au quotidien est une mission qui me tient particulièrement à cœur.Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir de recevoir Myriam Meyer, une professeure de lettres classiques dont l’humour et l’exigence ont profondément marqué ses élèves durant ses années d’enseignement en éducation prioritaire. Son témoignage vibrant a donné naissance à un livre à succès, Wesh Madame, publié aux éditions Robert Laffont.Dans cet épisode, nous mettons en lumière les joies immenses que procure le métier d’enseignant, tout en explorant sans détour les réalités parfois sombres de cette profession trop souvent sous-estimée. Nous évoquons également ces jeunes, souvent catalogués ou oubliés, alors qu’ils incarnent souvent mieux que quiconque la bonté, l’enthousiasme et la générosité.Ressources :Wesh Madam, par Myriam Meyer aux éditions Robert LaffontQuelques questions posées : À travers les anecdotes que vous partagez, on perçoit un ton humoristique et joyeux dans vos interactions avec vos élèves, tout en maintenant un enseignement ferme et exigeant. Était-ce votre "recette magique" pour les aider à se dépasser ?Certaines scènes de classe mettent en lumière la pauvreté du vocabulaire ou le manque de références culturelles chez certains de vos élèves. Était-ce l’un de vos combats prioritaires dans votre enseignement ?Lorsque vous êtes arrivée dans ce collège, quels étaient vos a priori sur les élèves et les établissements en réseau d’Éducation Prioritaire ? Quels sont les préjugés que vos élèves vous ont le plus fait remettre en question ?Pour qualifier ces jeunes, vous utilisez des mots comme bonté, enthousiasme ou émerveillement. Quelles ont été vos plus grandes sources de joie à leurs côtés ? Et qu’ont-ils, eux, à leur manière, pu vous enseigner ?La France est régulièrement pointée du doigt par l’OCDE pour le creusement des écarts de performance entre les élèves favorisés et défavorisés. On parle souvent de la fin de l’ascenseur social par l’école. Pourtant, dans votre livre, vous illustrez des cas où, je cite, "vous n’auriez pas misé un kopeck" sur certains élèves, qui se sont finalement surpassés. Comment expliquez-vous leur résilience et leur courage ?Vous évoquez souvent l’amour dans votre témoignage sur l’enseignement. Que représente ce mot pour vous dans ce contexte ?_______________________________Si tu souhaites me soutenir, le meilleur moyen c'est d'aller sur Apple Podcast et Spotify, de mettre 5 étoiles et de laisser un avis ! Si tu veux suivre les coulisses du podcast, tu peux me suivre sur le compte Instagram @lesadultesdedemain. Tu peux retrouver toutes les interviews en vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/@lesadultesdedemain.Les Adultes de Demain est le podcast qui explore l'enfance et l'éducation. Chaque semaine des personnalités variées (psys, auteurs, enseignants, philosophes, etc.) partagent leur expertise pour ré-inventer ensemble l'enfance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.