Le 1er arôme est rarement le dernier
Le Vin Pas à Pas - Devenez un dégustateur averti - Un podcast de Yann Rousselin - Le Vin Pas à Pas/Le COAM

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Imaginez. Je vous invite dans un bon bar à vin, et on déguste ensemble un verre de vin blanc (à l'aveugle). Comme nous sommes tous les 2 des passionnés (et un peu "geek du vin" sur les bords), nous prenons religieusement des notes sur notre vin. A chaque étape : l'oeil, le nez, et la bouche. Et nous constatons plusieurs choses en sentant notre verre de vin : -Déjà, nous ne sommes pas toujours d'accord sur les arômes perçus, mais on retrouve les mêmes dominantes (et les mêmes familles d'arômes) -Ensuite, au 1er nez, on perçoit des notes de ... fraîcheur (bon, vous allez me dire, ça dépend du verre de vin qu'on partage. Certes, vous avez raison : Je prends ici un exemple parmi d'autres) -Puis rapidement, on perçoit un fruit plus mûr -Enfin à l'aération, notre vin révèle de nouveaux arômes : beurre, noisette, ... Mais comment se fait-il que l'on mette "plus de temps" à sentir ces derniers arômes ? Et bien, cela est dû à la séquentialité des arômes. C'est ce dont je veux vous parler ici. C'est une notion importante : grâce à elle, on a une bonne excuse pour prendre son temps en dégustant notre vin (mais en fallait-il vraiment une?) On prolonge le plaisir de la dégustation, car on n'a pas le choix : le vin a besoin de temps pour s'ouvrir. Quelquepart, ça nous arrange. > Retrouvez-moi sur https://www.masterclass-degustation.com/ et http://www.lecoam.eu (et sur mon blog : https://www.le-vin-pas-a-pas.com/ )