Si Assange s'appelait Navalny

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Article du mois exceptionnellement en accès libre alors que l'Assemblée nationale doit examiner ce mercredi un texte sur la protection des lanceurs d'alerte. Trente-huit députés de tout bords renouvellent à cette occasion leur appel à accorder l'asile politique à Julian Assange. Abonnez-vous ! Offre spéciale d'abonnement pour les étudiants (numérique, sans engagement, avec le Journal audio) pour 3,90€/mois : www.monde-diplomatique.fr/etudiants Depuis près de dix ans, le lanceur d'alerte australien qui, avec Wikileaks, a rendu des services inestimables à l'information des citoyens sur les turpitudes de leurs gouvernements, est pourchassé et persécuté par plusieurs États, en particulier le plus puissant de tous. La CIA a même concocté des plans pour le tuer. Pourtant, au lieu de soutenir Assange, comme elle le ferait s'il était opposant au pouvoir russe ou au pouvoir chinois, la presse occidentale ne cesse de manifester ses préventions contre lui.