"On estime que 22% de l'empreinte carbone des adolescentes en France provient de Shein"

Ces derniers jours à Paris, une vision : des heures de files d’attentes devant la boutique éphémère de la marque Shein. Triste réalité quand l’on sait à quel système d'exploitation sociale appartient ce géant de l'ultra fast-fashion. Pierre Condamine, était notre invité pour en parler. Selon le chargé de campagne surproduction aux Amis de la Terre, Shein “c'est de l'exploitation dans les usines, c'est 75h de travail par semaine, c’est environ trois centimes par vêtement qui revient à la personne qui l'a confectionné”. Ainsi, derrière des prix si compétitifs se cachent (comme bien souvent) des travailleurs surexploités. Et malheureusement, ce n’est pas tout : l’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde. 10 %, c'est la part de l'empreinte carbone que l'on estimait provenir de cette industrie il y a quelques années. Depuis, Shein n'a fait qu'accélérer et aggraver la perversité de ce système effréné. Alors, après ce triste constat, quelles solutions ? Notre invité a proposé certaines pistes.  Une interview d’Elodie Nace de Alternatiba Paris.