Le chocolat pourrait disparaitre d'ici à 2050

Incroyable ! - Un podcast de Choses à Savoir

Panne de climat : plus de chocolat ! C'est bien le scénario (im)probable que semblent nous révéler les spécialistes de la météo. Apparemment : d'ici trente ans, le réchauffement climatique sera tel qu'il deviendra impossible de cultiver les fameuses fèves de cacao qui servent à produire tout ce que nous connaissons de chocolaté ! Pertes sèches Une étude menée par le "National Oceanic and Atmospheric Administration" (puis relayée par le "Daily Mail") a officialisé la (très) mauvaise nouvelle. Selon les scientifiques impliqués dans ces recherches : d'ici 2050, la température terrestre devrait effectivement "augmenter de 2,1 degrés". Dit comme cela : deux petits degrés, cela pourrait sembler anodin... Pourtant, ce serait précisément la goutte d'eau qui ferait déborder le vase... ou, plutôt, celle qui assécherait les plans de cacaoyers ! Et pour cause : pour pousser de manière optimale, ces arbres (que l'on trouve dans des zones équatoriales) ont besoin d'humidité et de pluies fréquentes en mesure de régulièrement les irriguer. S'adapter ou mourir (sans chocolat) Les plus gourmands d'entre nous peuvent toutefois se "rassurer" : ce cataclysme n'affecterait que la prochaine génération de plants de cacao (l'actuelle étant encore capable de donner ses fèves). Pour ne pas être dans l'embarras (et sans chocolat), il nous est toutefois indispensable de nous "adapter" rapidement aux nouvelles conditions climatiques qui risquent de transfigurer notre espace naturel. En effet : selon la NOAA (en français, "l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique"), presque 90% des terres "actuellement utilisées pour la culture du cacao" deviendraient inutilisables "d'ici 2050" ! Pour continuer à consommer ce mets très populaire (à l'échelle mondiale, la consommation de chocolat atteint 7,2 millions de tonnes annuels), il faudra notamment miser sur la culture d'espèces spécifiques de graines de cacao (avec, en premier lieu, celles qui résistent à la sécheresse). D'autres méthodes de production pourraient également être privilégiées : l'une d'entre elles, nommée "cabruca" (traditionnellement employée au Brésil), utilise – par exemple - des arbres supplémentaires, pour fournir de l'ombre aux cacaoyers de la forêt tropicale. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas, pour un peu de chocolat ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices