Nouvelle-Zélande: les conséquences des compensations carbone

Grand reportage - Un podcast de RFI

Depuis une vingtaine d’années, la Nouvelle-Zélande s’est imposée comme l’un des leaders mondiaux dans la revente de crédits CO2. À l’autre bout du monde, des sociétés comme Ikea, Shell ou Boeing s’offrent donc un « droit à polluer » en rachetant le carbone absorbé par les forêts néo-zélandaises, dédiées aux compensations carbone. Pour la plupart monocultures, elles sont constituées uniquement de pins exotiques, qui absorbent plus rapidement le CO2 mais résistent peu aux tempêtes et cyclones australes.