Des images lentement stabilisées : Edward Hopper - 7 novembre 2012

Grand Palais - Un podcast de Grand Palais

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Par Pierre Fresnault-Deruelle, professeur émerite de l’Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Les tableaux de Hopper sont le résultat d’un patient filtrage. « Sous » les scènes peintes percent des images déjà données par la photographie, le cinéma ou les toiles réalistes de son époque. Ce faisant, l’artiste fixe, en des synthèses qui n’appartiennent qu’à lui, les interstices ou les temps réputés « morts » de la vie. Curieusement, tout cela nous importe au plus haut point.