Contre la métropolisation capitaliste (avec Isabelle Attard, Guillaume Faburel & Floréal M. Roméro)

Floraisons - Un podcast de floraisons

En cette période d’agitation électorale, les grandes villes auraient, nous dit-on, les solutions face à l’effondrement du vivant. Un emploi dans un fab lab ? Un post-it bleu ou rose pour faire démocratie ? Des fermes en aquaponie pour notre autonomie ? Des jeux olympiques face au mur climatique ? Soyons sérieux·ses. C’est sans nul doute la raison pour laquelle nous assistons, justement dans les grandes villes, à une effervescence des mobilisations, accompagnées du mot d’ordre de la radicalité. Or, si les causes premières de ces crises sont effectivement à trouver dans les régimes urbains d’accumulation l’efficacité de tels mouvements demeure limité. Pourquoi ? En fait, il persiste quelques croyances vives quant à la puissance politique de la transformation sociale et écologique de et par la ville, la grande, celle en voie active de métropolisation. Et si les formes de vie imposées à chacun·e par le néolibéralisme, métropolitain, nous maintenaient dans la réalité hégémonique du fétiche de la marchandise et de ses formes actualisées de biopouvoir ? Cette rencontre entre Isabelle Attard, Guillaume Faburel et Floréal M. Roméro a permis de croiser plusieurs trajectoires de pensée et d’action, depuis celles mettant en critique les régimes passionnels de l’urbain métropolisé et l’assujettissement politique qui en découle très directement, jusqu’aux perspectives ouvertes par le municipalisme libertaire et son écologie sociale et les expériences décentralisées de l’autonomie. Enregistré à la Maison de L'Écologie de Lyon le 22 janvier 2020