Voyance au bout du fil

Depuis la pandémie, les Français sont de plus en plus nombreux à consulter un voyant, un astrologue ou un cartomancier. Selon une enquête Ifop de 2020 sur les parasciences, un quart des Français ont reconnu avoir déjà échangé avec un voyant au moins une fois dans leur vie. Ces “consultations” peuvent se faire en face à face, mais aussi par téléphone. C’est simple : en quelques clics sur Internet, on peut avoir accès à des centaines de numéros. Mais derrière le combiné, ces “experts” n’en sont pas vraiment.  Beaucoup sont basés en Tunisie, où ils travaillent dans des centres d’appels spécialisés dans la voyance. Après une formation express, ces pseudo-voyants répondent aux appels des clients avec un objectif : faire durer la conversation le plus longtemps possible, car elle est surtaxée. Pour Défense de filmer, la journaliste Jihane Bergaoui a rencontré Maya, victime d’arnaques à la voyance, ainsi que Amir et Marwan, des employés de ces centres tunisiens. Dans cet épisode, ils nous racontent l’envers du décor. Juliette Deshormes — Journaliste pour Brut. CRÉDITS:  Défense de filmer est un podcast original de Brut. Paradiso Media et Spotify, sur une idée originale de Paradiso Media. Journalistes : Jihane Bergaoui et Juliette Deshormes Rédaction en chef : Sina Mir Production : Anne-Cécile Kirry, Clémence Olivier et Sina Mir assistés d’Emma Seiler Coordination éditoriale : Laureen Norman et Annabel Mora Enregistrement : Marec Panchot Réalisation et mixage : Adrien Leblond Direction des productions : Benoît Dunaigre et Oriane Bettoni Direction éditoriale : Laurent Lucas, Mathias Hillion, Louis Daboussy et Lorenzo Benedetti