Vieillissons-nous plus vite à cause des dinosaures ?
Choses à Savoir SCIENCES - Un podcast de Choses à Savoir
On sait que les dinosaures ont disparu voilà environ 65 millions d'années, peut-être à la suite de l'écrasement, sur le sol de notre planète, d'une énorme météorite. Une bonne nouvelle, d'une certaine manière, pour les petits mammifères qui, durant 100 millions d'années, ont vécu dans la terreur de certains de ces redoutables prédateurs, qui en faisaient volontiers leur pitance quotidienne. Une ère nouvelle commence pour certains ce ces mammifères qui, en évoluant, vont donner naissance aux premier hominidés et à l'homme moderne. Mais, avant de vivre dans un environnement débarrassé des dinosaures, ils ont dû développer des comportements défensifs. L'auteur d'une récente étude, un scientifique britannique spécialiste du vieillissement humain, souligne que notre manière de vieillir serait due, en partie, à l'adaptation de nos très lointains ancêtres au danger représenté par les dinosaures. Ce chercheur rappelle en effet que les humains vieillissent plus vite que d'autres animaux. Ou, plus exactement, ils sont davantage atteints par les signes de vieillissement que des espèces animales comme les reptiles ou les amphibiens. C'est ainsi qu'ils ne bénéficient pas, comme certains animaux, de certains processus de régénération des tissus ou de réparation de l'ADN. L'organisme de certains animaux, en effet, est capable de mettre en place un mécanisme physiologique spécifique, qui les protège des dommages causés par les rayons UV. De même, les humains ont peu à peu perdu la capacité de se reproduire à un certain âge. Ils sont encore atteints par d'autres signes de sénescence, qui ne touchent pas certains animaux. Pour ce scientifiques britannique, ces "défauts génétiques", comme il les appelle, seraient un lointain héritage des petits mammifères qui devaient tout mettre en œuvre pour échapper à la dent de certains dinosaures. Dans cette hypothèse, ils ne se seraient pas encombrés, au fil du temps, d'informations génétiques liées à la réparation des tissus ou à la reproduction à tout âge, simplement parce qu'elles ne leur étaient guère utiles dans la lutte quotidienne qui les opposait à leurs prédateurs. D'autres chercheurs soulignent aussi la plus grande créativité des personnes âgées. L'évolution génétique aurait donc été dans le sens d'un vieillissement plus marqué. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices