Pourquoi personne ne veut ouvrir le tombeau de l'Empereur Qin Shi Huang ?
Choses à Savoir HISTOIRE - Un podcast de Choses à Savoir
Catégories:
Unifiant les principaux Royaumes Combattants, qui composaient alors la Chine, Qin Shi Huang en est considéré comme le premier Empereur. En tant que tel, il régna sur le pays de 221 à 210 avant notre ère. On lui doit notamment la mise en place d'une langue et d'une monnaie communes. C'est également lui qui aurait ordonné la construction de la Grande Muraille de Chine. L'ouverture du tombeau de ce premier Empereur de Chine apporterait sans doute aux archéologues de précieuses indications sur la civilisation de cette époque. On en a d'ailleurs découvert certains éléments, comme cette extraordinaire armée inanimée, composée de soldats de terre cuite, gardiens du repos éternel de l'Empereur. Ce fabuleux ensemble, découvert en 1974 et inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, se trouve à environ 1,5 km du mausolée lui-même. Certaines parties en sont déjà ouvertes au public. Une tombe piégée ? Mais la tombe elle-même n'a pas encore été ouverte. En effet, les archéologues hésitent à franchir le pas. Non pas qu'ils craignent une malédiction, comme celle qui, pour certains, est censée s'être abattue sur les découvreurs du tombeau de Toutankhamon. Ce qui effraie certains d'entre eux, c'est un danger plus matériel. Ils n'excluent pas, en effet, que le souverain ait fait installer, dans la tombe, des pièges qui se déclencheraient dès l'ouverture. Ainsi, des flèches empoisonnées pourraient, par des mécanismes divers, jaillir de l'obscurité du tombeau pour transpercer les audacieux qui en franchiraient le seuil. Du mercure nocif pourrait aussi se déverser sur la tête des malheureux. Des taux élevés de mercure ont d'ailleurs été détectés au voisinage du mausolée. Il se pourrait que, d'ores et déjà, des effluves toxiques de ce métal liquide et volatil aient pu s'échapper de la tombe. C'est d'ailleurs le mercure qui aurait été utilisé pour empoisonner Qin Shi Huang. Ces craintes reposeraient notamment sur les assertions d'un historien chinois du Ier siècle de notre ère, qui affirme que la tombe de l'Empereur était bel et bien piégée. De toute façon, l'ouverture d'un monument aussi ancien risquerait de l'endommager. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices