Comment le Général De Gaulle a-t-il échappé à la mort ?
Choses à Savoir HISTOIRE - Un podcast de Choses à Savoir
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Depuis le début de la guerre d'Algérie, en 1954, les gouvernements de la IVe République devaient faire face à une crise coloniale majeure. Les partisans de l'Algérie française avaient salué, en 1958, l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle, en qui ils voyaient leur plus ferme soutien.Après avoir paru aller dans leur sens, le général avait peu à peu orienté sa politique dans le sens de l'autonomie, puis de l'indépendance de l'Algérie. En 1959, il se prononce donc pour l'autodétermination du pays, avant de reconnaître son indépendance, en mars 1962.Les partisans de l'Algérie française se sentent donc trahis par de Gaulle. Ils expriment leur colère en érigeant des barricades à Alger, en janvier 1960, puis en soutenant, en avril 1961, une tentative de putsch fomentée par les militaires.Mais ils songent aussi, dès le départ, à éliminer l'homme qui a trompé leurs espoirs.Un 17e attentat contre de GaulleLe général de Gaulle sera en effet la cible de nombreux attentats, le plus dangereux étant celui du Petit-Clamart, en août 1962.Le cerveau de cette opération est Jean Bastien-Thiry. Polytechnicien, il intègre l'armée de l'air, où il devient ingénieur en chef et parvient au grade de lieutenant-colonel.Indigné par l'octroi de l'indépendance à l'Algérie, il décide d'organiser un attentat contre le général de Gaulle, rendu responsable de cette évolution. Pour cela, il réunit un commando composé de 16 hommes.Le Petit-ClamartL'attentat doit avoir lieu sur la route qui relie Paris à Colombey-les-Deux-Églises, la résidence du général de Gaulle en Haute-Marne.Nous sommes le 22 août 1962. Il est un peu plus de 20 h quand la DS présidentielle, à bord de laquelle Mme de Gaulle a pris place à côté de son mari, apparaît sur la RN 306, à hauteur du rond-point du Petit-Clamart.Tout à coup, des coups de feu retentissent. Près de 200 seront tirés par le commando, mais aucun n'atteindra sa cible. Le général de Gaulle et son épouse sont en effet indemnes.Condamné à mort par la Cour militaire de justice, Bastien-Thiry sera fusillé le 11 mars 1963. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.