Nadal, le New Yorker
air open - Un podcast de L'Equipe
Il a écrit sa légende sur terre battue au fil de ses douze titres conquis à Roland-Garros. Mais c'est bien à l'US Open, avec quatre sacres à New York, que Rafael Nadal a assis sa réputation de joueur complet. Jusqu'en 2010, New York a refusé ses avances. L'US Open est alors le seul majeur qui manque à l'Espagnol. Mais pour sa première finale, Nadal fait admirer son nouveau service à plat et s'impose devant Djokovic. Neuf ans plus tard, l'Espagnol a triomphé une quatrième fois à Flushing Meadows, son meilleur total en Grand Chelem après Roland-Garros (12). Comment l'expliquer ? Comment expliquer que New York tienne une telle place dans son histoire ? Ce dix-neuvième sacre en majeur du Majorquin - à une longueur du record de Roger Federer - n'a toutefois pas été arraché sans mal. En emmenant Nadal dans un match en cinq sets, Daniil Medvedev a sidéré le court Arthur Ashe par son endurance. Alors que le Russe de 23 ans disputait son 23e match en six semaines (pour 20 victoires au final), n'a-t-il pas prouvé qu'il était le représentant le plus dangereux de la « Next Gen » pour le Big 3 ? Serena Williams, elle, voit déjà son hégémonie contrariée. Bloquée à vingt-trois titres en Grand Chelem, l'Américaine a encore échoué dans sa quête d'égaler le record de Margaret Court (24). Son adversaire victorieuse en finale, Bianca Andreescu, a épaté tout le monde. La Canadienne de 19 ans pourrait bien prendre les rênes d'un circuit féminin en quête de patronne. Son jeu complet et sa main exceptionnelle sont-ils les signes d'une métamorphose du jeu chez les dames ? Animé par Antoine Benneteau, avec Quentin Moynet, Franck Ramella et Julien Reboullet. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.