[INÉDIT] Falsifications, transferts : quand l'ADN se trompe

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L'une des stars de l’analyse ADN aux États-Unis et la vétérane du bureau d’investigation du Colorado, Yvonne “Missy” Woods, est soupçonnée d’avoir falsifié pendant trente ans des résultats ADN, réalisées dans le cadre d’enquêtes criminelles. De quoi remettre en cause des centaines de condamnations. Cette médecin légiste, en poste depuis 29 ans, a travaillé sur de nombreuses affaires très médiatisées dans lesquelles l’ADN a joué un rôle central. Si les empreintes génétiques ont pris une place considérable dans les enquêtes criminelles ces dernières années, elles ne sont pas une preuve ultime de culpabilité. Car au-delà d’une falsification volontaire, il existe aussi des erreurs humaines ou des transferts d’ADN. Comment l’affaire a-t-elle été découverte? Combien d’enquêtes vont être examinées ? L’ADN doit-il toujours être considéré comme une preuve infaillible? Philippe Gaudin et Manon Aublanc, journaliste police-justice à BFMTV.com, reçoivent Maitre Patrice Reviron, avocat pénaliste au barreau d’Aix en Provence, passionné par la question de l’ADN.