[BEST OF] Nathalie Balla - La Redoute : Offrir une nouvelle vie à une marque iconique
40 nuances de Next - les champions de la French Tech - Un podcast de FeuilleBlanche Studio
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Quand elle reprend La Redoute avec Eric Courteille en 2014, pour 1 euro symbolique au groupe Kering (Pinault), Nathalie Balla a une mission colossale : assurer la survie d’une entreprise française iconique mais donnée pour morte. Sept ans plus tard, le pari est réussi. Les espoirs originaux dépassés. Au bord de la faillite au moment de la reprise, La Redoute a réalisé 1 milliard d’euros de volume d’affaires en 2021, année de cession totale au Groupe Galeries Lafayette, pour un montant non dévoilé, déjà détenteur de 51% des parts depuis 2017.Pour réussir ce tour de force salué par tous les observateurs, les deux associés sont repartis de l’histoire de l’entreprise, afin de travailler sur un ADN commun, capable d’être compris en interne et en externe. Le choix se porte sur l’innovation, et la capacité que cette filature de 1837 a eu à se réinventer au fil des années, devenant un spécialiste de la vente par correspondance. Communication, produits et culture : Nathalie Balla et Eric Courteille imposent le digital first à toutes les strates de La Redoute.Pourtant, rien ne prédisposait le duo complémentaire à reprendre La Redoute. Quand la PME est mise en vente par PPR - devenu Kering - au même titre que Conforama ou FNAC, les offres s’accumulent. En tant que PDG pour elle, et de secrétaire général de la holding Redcats pour lui, ils sont tous les deux chargés de la cession. C’est une aubaine. D’une part, ils apprennent à travailler ensemble et adorent cela. D’autre part, ils voient défiler les offres et aucune n’emporte leur adhésion même s’ils ne sont pas décideurs. C’est à ce moment qu’ils se disent qu’il faut entrer dans la danse.“Aucun de nous ne regrette d’avoir écrit ce projet à 4 mains. On a vécu une aventure de dingue”Huit ans plus tard, ils ont complètement passé la main. Natalie Balla a hâte de replonger dans l’entrepreneuriat, avec un regard tourné vers deux secteurs qui lui sont inconnus mais qui la passionnent, l’éducation et la santé. Rien n'est acté pour l'instant.Fille d’une mère allemande et d’un père hongrois, Nathalie Balla a puisé dans ses racines sa soif incessante d’apprendre, sa capacité d’adaptation, son besoin de liberté et son indépendance.Au cours de cet échange, elle évoque également les forces d’un binôme à la tête d’une entreprise, la concurrence des marques digitales, son côté introverti, mais aussi la question de justice sociale qui lui tient à cœur…Si elle avait du faire un choix “Sista”, elle aurait choisi Cholé Hermary, créatrice d’Ada Tech School, “qui porte un sujet important, embarque les gens avec une énergie de dingue. Je l’admire.” (comme Anabelle Bignon :))Dans cet épisode, sont également cités Eric Courteille, La Redoute, Kering, Vinted, Brigitte Lemercier de NB Lemercier et Associés, l’association Solfa.A vos écouteurs 🎧Crédit Photo : Léo-Paul Ridet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.